« J’ai toujours été opposé à l’euthanasie. La seule exception pour moi, c’est quand la vie n’est plus la vie, qu’on n’est plus que souffrance, qu’artificialité. Je comprends qu’on arrête la vie quand elle n’est plus la vie. J’ai toujours pensé qu’il y avait une zone grise qui appartenait au secret du patient, de sa famille et du médecin, et qui ne devait pas être codifiée » (…) « Je suis contre l’euthanasie. Cela dit, je suis contre l’idée que la loi doit tout régler. Quand vous êtes à côté de la personne que vous aimez, qui est vraiment au bout du bout de la vie, qui ne peut plus vivre tellement elle souffre, ce n’est pas la loi qui peut régler cela, mais le dialogue confiant entre un médecin, la personne qui vous aime et vous. Si je suis confronté à cette situation, je préfère que les personnes qui m’aiment et le médecin décident plutôt que la loi » – Famille chrétienne – magazine n°2021 du 4 octobre 2016
[parlant de l’affaire Lambert] « Est-ce une nouvelle loi qui résoudra ce drame ? Je ne le crois pas. Je sais que les Suisses ont codifié l’euthanasie. Ils ont ainsi prévu dix-huit cas répertoriés où elle est possible. Il suffit de cocher la bonne cas dans le formulaire, et on organise ainsi sa mort. Je considère cela glaçant, et surtout bien peu adapté à nos sociétés latines. » –
Livre :
La France pour la vie – p. 159